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Des analystes chiffrent à 500 milliards de dollars par an les investissements nécessaires pour suivre la demande de calcul, tandis que des industriels envisagent des usines d’intelligence ajoutant des gigawatts chaque semaine. Dans le même temps, le faux-travail généré par l’IA grève la productivité et déplace la charge sur les équipes, renforçant les appels à des garde-fous crédibles, portés notamment par 200 lauréats du Nobel. La clarification de Nvidia sur un accord de 100 milliards avec OpenAI illustre des marchés en tension, pris entre risque de surcapacité et pénuries persistantes.

La course aux budgets colossaux et aux alliances d’infrastructure redessine l’équilibre de pouvoir entre acteurs publics et privés. Dans le même temps, des modèles prompts à halluciner infiltrent l’information et la sphère intime, des bibliothèques aux couples, posant des risques opérationnels et sociétaux immédiats.